Le théâtre national de la danse de Chaillot, à Paris, ouvre ses portes à la scène artistique
contemporaine algérienne pour cinq jours. Intitulée « Chaillot Expérience # 2 : Algérie, ici et
maintenant », cette programmation pluridisciplinaire a lieu du 15 au 19 novembre.
PAR DELLOULA MORSLI
Le directeur du théâtre national de la danse de Chaillot, Rachid Ouramdane, s’associe à Nacéra Belaza pour cet événement. Les deux chorégraphes et les équipes de Chaillot proposent, durant cinq jours, des rencontres, des projections de films, des expositions, des ateliers, des concerts et des spectacles.
A noter que certains films ont été proposés par la réalisatrice Sofia Djama.
Un programme riche et pluridisciplinaire
Le public parisien est donc invité à voyager en Algérie à travers la littérature, le cinéma, les arts plastiques, la musique, la danse… « autant de disciplines où les voix algériennes de font entendre ».
L’une de ces voix est celle du bédéiste et caricaturiste Nime, qui expose ses dessins de presse pendant toute la durée du temps fort. Il animera aussi l’un des trois ateliers prévus à l’occasion. Le cinéma n’est pas en reste avec les projections des films : « Je me suis mordue la langue » de Nina Khada, « Loubia Hamra » de Narimane Mari et « Les bienheureux » de Sofia Djama… sans oublier l’installation vidéo de Sadek Rahim « Take a bow ». Par ailleurs, des rencontres seront organisées avec la poète Samira Negrouche et la réalisatrice Lina Soualem.
Quant à la mode, c’est Hania Zazoua, alias princesse Zazou, qui assurera le show avec
un défilé de sa collection urbaine « Hybride Avridh ». Côté musique, le Gourara s’invite à Chaillot avec 11 artistes de l’ahellil et du karkabou qui donneront trois représentations
les 16, 17 et 18 novembre. Ce genre musical et poétique est d’ailleurs une source d’inspiration pour la chorégraphe Nacéra Belaza, qui vient clôturer ce riche programme avec son spectacle de danse « L’envol ».
D. M