Le collectif diasporique régional s’investit corps et âme pour que plusieurs objets d’art, comme un masque Ngil vendu aux enchères pour plus de 5 millions d’euros, reviennent au Gabon.
Le masque Ngil, utilisé dans des rites sacrés et instrument de pouvoir judiciaire, a été vendu 5,25 millions d’euros aux enchères en mars 2022. © Pascal GUYOT/AFP
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Jeanne Le Bihan
Publié le 19 octobre 2023
Lecture : 4 minutes.
La plupart des protagonistes de ce fait divers qui a défrayé la chronique n’ont probablement jamais été au Gabon. C’est pourtant chez les Fang, au sein d’une société secrète, qu’a été conçu l’objet du litige. Un masque Ngil, utilisé dans des rites sacrés et instrument de pouvoir judiciaire, vendu 5,25 millions d’euros aux enchères en mars 2022.
La société Ngil, interdite par les colons français au début du XXe siècle, a laissé en héritage à ce peuple bantou, présent en Afrique centrale, des objets traditionnels d’une valeur considérable. Le masque en question, « rarissime » d’après ses revendeurs, représente un visage longiligne en bois de fromager sculpté et en kaolin, avec une barbe de fibres de raphia, datant du XIXe siècle.
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