La 18e édition des rencontres cinématographiques de Bejaia s’est ouverte samedi soir et s’étalera sur une durée de 6 jours qui sera marquée par 33 projections.
L’ouverte s’est faite avec la pièce de Mouloud Ait Liotna intitulée « La maison brûle, autant se réchauffer ». Forte de sa notoriété, notamment avec sa sélection à la quinzaine des cinéastes au Festival de Cannes 2023 dans la catégorie des courts et moyens métrages, l’œuvre de Mouloud Ait Liotna est déclinée intégralement en tamazight, et a drainé une foule au-delà de toute attente.
La projection traite de l’exil juvénile, raconté à travers les péripéties du jeune Yanis, qui pour des raisons inexpliquées, a fait le pari dès son très jeune âge de se faire la malle, au moment où ses copains du village rêvaient d’aventures et d’expériences dans le grand sud du pays.
La première soirée des rencontres cinématographiques de Bejaia a vu défiler deux autres courts métrages, « Boussa » (le baiser) de Azzedine Kasri et « Rentrons » de Nasser Bessalah, projetés en première mondiale.
Le premier traite de la difficulté des jeunes à se retrouver en intimité avec leur alter égo, et le second du chemin inverse de l’exil de jeunes vivant à l’étranger qui tentent le retour au pays natal, sans succès.
Les journées cinématographiques qui vont alterner les genres, en l’occurrence courts, longs métrages et documentaires, soit au total 33 films durant six jours, seront relevées par plusieurs animations, notamment l’organisation de masters class sur le cinéma, des rencontres débats avec les producteurs présents et des cafés cinéma