Les répercussions du séisme d’Al Haouz se font également sentir sur l’agriculture et l’élevage dans les régions touchées. Au moment où le ministère de l’Agriculture évalue encore précisément les dégâts, la question de la relance des cultures et du renouvellement du cheptel se pose. Le professeur Bruno Gérard, doyen du Collège d’agriculture et sciences environnementales de l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), propose quelques solutions.
TelQuel : Lors de sa visite dans les zones touchées par le séisme, le ministre de l’Agriculture Mohamed Sadiki a relevé des dégâts sur le cheptel, sur les plantations, les points d’eau et les infrastructures hydro-agricoles. Dans quelle mesure ces dégâts peuvent-ils avoir un impact sur la production agricole des régions touchées par le séisme ?
Pr. Bruno Gérard : En effet, le tremblement de terre n’a pas uniquement touché les habitations dans le Haut Atlas. Il est aujourd’hui difficile d’avoir un bilan définitif des dommages au niveau des infrastructures hydro-agricoles, les terrasses mais également sur les capacités des communautés de préparer correctement la prochaine campagne agricole, qui devrait débuter…