Le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin est arrivé en Algérie, samedi 4 novembre, pour une visite deux jours. Il a été reçu par le Chef de l’État algérien au deuxième jour de sa visite. Toutefois, le contenu de l’entretien entre Abdelmadjid Tebboune et Gérald Darmanin n’a pas été divulgué.
En effet, du côté algérien, le communiqué de la présidence de la République qui a annoncé cette audience a seulement indiqué que le ministre de l’Intérieur, Brahim Merad, le directeur de cabinet de la présidence Nadir Larbaoui et l’ambassadeur d’Algérie en France Saïd Moussi, étaient présents lors de la rencontre. Du côté français, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’est suffi de déclarations généralistes sans aller au fond des choses.
En fait, l’agence de presse algérienne (APS) a rapporté que le ministre français de l’Intérieur s’est dit « honoré » d’avoir été reçu « longuement » par Abdelmadjid Tebboune pour lui « porter un message de la part du Président de la République française », Emmanel Macron. Il s’agit d’ « un message d’amitié et d’estime, bien évidemment », souligne Gérald Darmanin qui a ajouté avoir fait part au Chef de l’État algérien de « toute l’estime et toute l’amitié que nous portons au peuple algérien et aux très hauts liens que les deux Présidents ont su construire ».
Darmanin a salué ce que l’Algérie et la France font ensemble
Gérald Darmanin a également a salué le travail que les deux pays font ensemble, notamment en ce qui concerne la coopération en matière de sécurité civile, de migration et de police judiciaire. Il faut dire que cette visite intervient dans une conjoncture politique particulière en France. En effet, ce lundi 6 novembre, la nouvelle loi sur l’immigration et l’asile porté par Gérald Darmanin sera présentée devant le Sénat.
Cette loi a pour objectif de durcir les conditions d’accueil des migrants, dont des Algériens. Le ministre français envisage également d’accélérer l’expulsion des sans-papiers radicalisés. Une procédure qui a besoin des laissez-passer consulaires délivrés par les pays d’origine de ces migrants. Les observateurs de la scène politique indiquent que ce sujet devait être abordé en Algérie.
Source : Maghrebe