Mahamudu Bawumia réussira un tour de force s’il est désigné candidat du parti au pouvoir lors des primaires du New Patriotic Party (NPP) qui se tiendront le 4 novembre. Pour y parvenir, il s’est entouré de ses soutiens les plus dévoués.
La victoire de Mahamudu Bawumia changerait beaucoup de choses au sein du NPP : il deviendrait le premier candidat du parti à une élection présidentielle (prévue en 2024) à ne pas parler l’akan. Il serait aussi le premier nordiste et le premier musulman à diriger le parti de centre-droit libéral-conservateur lors d’un scrutin majeur. À 59 ans, il a franchi le premier obstacle pour succéder à son parrain politique, le président Nana Akufo-Addo, avec une victoire écrasante (68 % des suffrages valablement exprimés) lors du premier tour des primaires du NPP, le 26 août dernier. Il se retrouve en lice avec le frondeur Kennedy Agyapong, l’ancien ministre de l’Agriculture Owusu Afriyie Akoto et Francis Addai-Nimoh, ancien député.
L’ex-gouverneur adjoint de la Banque centrale, qui a joué un rôle déterminant dans la politique de numérisation menée par le gouvernement, estime qu’il est le candidat