en afrique, la résistance aux antipaludiques n’est pas une fatalité

En Afrique, la résistance aux antipaludiques n’est pas une fatalité

De nombreuses études font état d’une résistance partielle aux traitements contre le paludisme. Pourtant, le continent peut endiguer le phénomène. À condition de réagir vite, selon un trio d’experts de l’African Leadership for Act Resistance Mitigation*.

À l’Ifakara Health Institute, à Bagamoyo, en Tanzanie, en octobre 2009. © Tony Karumba/AFP

  • Collectif d’experts de l’African Leadership for Act Resistance Mitigation


Publié le 10 novembre 2023

Lecture : 6 minutes.

Au cours des années 1980 et 1990, l’Afrique a été confrontée à un défi inquiétant : la chloroquine, traitement de première intention du paludisme, est rapidement devenue inefficace. La sulfadoxine/pyriméthamine (ou SP), un autre médicament introduit durant cette période, a vite connu le même sort. Néanmoins, au début des années 2000, la communauté mondiale du paludisme a répliqué avec le déploiement d’une nouvelle famille de médicaments antipaludiques – des traitements combinés à base d’artémisinine (ACT).

Depuis, de concert avec des outils de lutte antivectorielle comme les moustiquaires imprégnées d’insecticide, les ACT ont transformé la lutte contre le paludisme en Afrique. L’ensemble a contribué à faire baisser à rapidement les cas et le nombre de morts. En effet, plus de 2 milliards de cas de paludisme ont été évités à travers le monde depuis le début du siècle, et, en Afrique, le

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