Son faible prix est l’un des facteurs qui expliquent sa large diffusion. Assimilable au crack, cette drogue séduit du lycéen au père de famille, toutes classes sociales confondues.
« Jam3ana poufa semmina wlad l9af » (C’est l’poufa qui nous réunit, traite-nous de fils de p…). C’est ainsi que démarre le titre « Poufa », du rappeur marocain de 22 ans Bou9al. Cette variante du crack qui a envahi l’imaginaire des Marocains est devenue, dans certains cas, un élément central de la vie sociale de ceux qui en sont dépendants.
Qu’ils soient initialement influencés par des amis dans un contexte festif ou multi-usagers cherchant toujours une drogue plus forte, leur nombre s’est multiplié en quelques années. Avec l’augmentation du nombre de dealeurs de L’poufa, selon une logique d’offre et de demande, le phénomène social est devenu un problème à la fois sanitaire et sécuritaire.