maladie hémorragique touchant les bovins: le ministère de l’agriculture rassure

Maladie hémorragique touchant les bovins: Le ministère de l’agriculture rassure

Le ministère de l’agriculture a tenu, ce lundi, à rassurer au sujet de la maladie hémorragique épizootique apparue en France en septembre et qui a été à l’origine de la décision des autorités algériennes d’arrêt l’importation des bovins vivants en provenance de ce pays.

Le ministère de l’Agriculture a, en effet, affirmé, ce lundi, dans un communiqué, que la maladie hémorragique épizootique, dont l’apparition a été annoncée en septembre en France, était une pathologie non zoonotique, c’est à dire non transmissible à l’homme.

A ce titre, le ministère de l’agriculture a assuré que les viandes ainsi que le lait et ses dérivés étaient propres à la consommation.

« Suite à des infox relayées sur les médias et les réseaux sociaux au sujet de la maladie hémorragique épizootique, apparue pour la première fois en France en septembre 2023, et annoncée par les autorités vétérinaires françaises le jeudi, 21 septembre 2023, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural informe l’opinion publique que cette pathologie animale est non zoonotique (c’est-à-dire non transmissible à l’homme), mais transmissible d’un animal à un autre via des insectes de la famille des culicoïdes », précise le ministère.

A ce propos, le ministère a souligné que « les services vétérinaires rassurent que la consommation de viandes, de lait et ses dérivés ne représente aucun danger sur la santé du citoyen ».

Vigilance redoublée aux frontières 

Le ministère affirme également que services vétérinaires nationaux « veillent strictement et régulièrement, à travers l’ensemble des instituts de recherche et des laboratoires sous tutelle, à l’intégrité des citoyens, via le réseau de surveillance de la santé animale réparti sur le territoire national (passages, ports et aéroports) ».

Les mêmes services « tiennent à garantir la qualité et la sécurité de tous les produits d’origine animale, conformément aux lois en vigueur », tout en prenant « les mesures sanitaires préventives nécessaires pour empêcher l’entrée de cette maladie dans le pays ».

Le ministère ajoute que « toute autorisation liée à ce segment d’activité ne peut être délivrée que par l’Autorité vétérinaire nationale, seul organisme habilité à prendre des décisions en la matière ».

Retour en haut