Afriqcare, le Doctolib africain, intègre l’outil d’aide à la prescription de Synapse Medicine
Synapse Medicine a développé un outil d’aide à la prescription de médicaments pour lutter contre les interactions médicamenteuses, à l’origine de nombreux décès. La start-up guinéenne Afriqcare vient d’intégrer le logiciel dans sa plateforme de téléconsultation et de prise de rendez-vous.
Afriqcare, une plateforme de gestion des consultations, de prise de rendez-vous et de téléconsultations médicales opérant en Afrique de l’Ouest, a choisi la solution d’aide à la prescription médicamenteuse proposée par la start-up bordelaise Synapse Medicine. « Le manque d’information fiable et actualisée sur l’usage des médicaments en Afrique est un enjeu majeur de santé publique », explique Amara Diawara, CEO et fondateur d’Afriqcare. En effet, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), près de 100 000 décès par an sont liés au commerce de médicaments contrefaits en Afrique.
Aider à la prise de décision
Pour remédier à cette situation, Afriqcare a choisi d’utiliser le logiciel SaaS d’aide à la prescription médicale de Synapse Medicine. Ce logiciel vise à prévenir les risques iatrogènes lors de la prescription, de la délivrance ou de la prise des médicaments. Il propose plusieurs fonctionnalités telles que les contre-indications, les vigilances médicamenteuses, la posologie maximale, les effets indésirables et les interactions médicamenteuses. Ce logiciel a récemment reçu le label « logiciel d’aide à la prescription » (LAP) selon le référentiel de la Haute autorité de santé (HAS), ce qui lui permet de se positionner comme une alternative au Vidal Expert et BCB (Base Claude Bernard), deux bases de références sur les médicaments.
Une plateforme de signalements pour les vaccins
La start-up Synapse Medicine, fondée en 2017 par Clément Goehrs, Louis Létinier et Bruno Thiao-Layel, a déjà conquis de nombreux clients, notamment l’Agence nationale de la sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) pour développer la plateforme « Medication Shield ». Cette dernière facilite la gestion de la déclaration d’effets indésirables du vaccin contre le Covid-19 grâce à un système d’apprentissage automatique.
La solution a également été adoptée par MaQuestionMédicale, un service de télémédecine et de téléconsultation, pour simplifier le bilan partagé de médication (BPM).